En 1973, la fondation de Renaissance du Vieux Limoges et la première frairie des Petits-Ventres permettent de sauver la rue de la Boucherie d’une destruction annoncée. Mais il apparaît indispensable de sauver également la mémoire du passé original de ce quartier de Limoges et de la corporation professionnelle qui y vivait. L’année suivante paraît, dans le bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, un article de cinq pages évoquant un « projet de création d’un musée de la Boucherie à Limoges ». L’objectif est non seulement « la réunion de documents iconographiques, d’outils, de costumes, d’archives, de matériel et d’objets divers », mais surtout de les « replacer dans leur cadre naturel, c’est-à-dire dans une boucherie aujourd’hui fermée, choisie et conservée sur place, la maison construite et destinée à usage de boucherie étant elle-même un témoin type, un objet de musée digne de conservation ». La mairie réussit, après de longs efforts, à acquérir une maison de la rue. Ce n’est qu’en 1980 que les premiers objets purent enfin y être installés. Tout particulièrement, mesdames Geneviève Mausset et Madeleine Sourioux et monsieur Jean Parot, tous trois descendants de familles de bouchers, y déposèrent de très nombreux outils, documents, meubles et costumes. La confrérie de Saint-Aurélien, confrérie de Messieurs les bouchers de la ville, garnit toute une salle consacrée au culte de son saint patron et à l’histoire de la confrérie. De nombreuses autres personnes ont également confié divers objets. Aujourd’hui, dans la maison traditionnelle de la boucherie, vous verrez en particulier : Au rez-de-chaussée :
Au premier étage :
Au deuxième étage :
Au grenier, le séchoir à peaux.
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