IMMEUBLE FAURE : SUITE MAIS PAS FIN

RVL a reçu en communication de l'APIJ (Agence publique pour l'Immobilier de la Justice) le projet retenu pour la cité judiciaire de Limoges. Nous remercions l'APIJ pour son esprit de partenariat positif.

Nous prenons acte du projet choisi. Nous nous réjouissons que Limoges soit bientôt dotée d'une cité judiciaire qui fait à l'évidence absolument besoin pour le bon fonctionnement des services de la Justice dans notre ville. A partir des images virtuelles du projet d'architecte, toujours flatteuses, nous ne pouvons pas juger de l'intégration du futur bâtiment dans le quartier de la place Winston-Churchill et de la rue de la Mauvendière, qui forme un ensemble architectural cohérent.

Quant à l'immeuble Faure, nous déplorons sa future démolition. Nous demandons solennellement à la Ville de Limoges, de prendre les mesures pour le démontage pierre à pierre de la magnifique façade, son stockage et de faire des propositions pour sa réutilisation prochaine. C'est en effet la Ville qui avait spontanément inventorié cet immeuble dans sa ZPPAUP comme édifice remarquable ; labellisée Ville d'Art et d'Histoire, elle doit se montrer digne de ce titre par un léger sacrifice financier.

RVL continue donc à agir en ce sens.

la fédération des associations de défense du patrimoine de la Haute-Vienne est née !

C'est fait. L'association HAUTE VIENNE PATRIMOINE fédérant plusieurs associations de défense du patrimoine est née, sur le site de la Borie, commune de Solignac. les statuts sont adoptés, ils seront prochainement déposés en préfecture. RVL, à l'initiative de cette création, s'en réjouit beaucoup. Elle est appelée à désigner en son sein le premier président de la fédération.

IMMEUBLE FAURE

L'affaire de l'immeuble Faure évolue dans un sens peu favorable.

Nous avions demandé l'ouverture d'une procédure de mise en protection au titre des Monuments Historiques pour le vitrail de Chigot et la façade sur rue de l'immeuble Faure, place Winston-Churchill. Eu égard aux menaces, nous sollicitions une procédure d'urgence. Sur ce point, nous avons été entendus : d'autres de nos demandes, plus anciennes, sont encore à l'étude mais, pour celle-là, la ''Délégation permanente de la commission régionale du patrimoine et des sites'', compétente, a tranché dès le 17 mai.

La décision nous a été communiquée par un courrier de M. Geffré, Directeur Régional des Affaires Culturelles, en date du 6 juin 2011 : « la délégation... a estimé que cet immeuble ne présentait pas un intérêt d'histoire ou d'art suffisant pour être préservé au titre de cette législation » (des Monuments Historiques).

Deuxième temps : nous avons reçu un courrier de l'A.P.I.J. (Agence Publique pour l'Immobilier de la Justice) proposant une rencontre à Limoges. Cette réunion eut lieu le 27 juillet, à la DRAC : en face de votre représentant, pas moins de huit personnes – ou plutôt sept, l'une étant une stagiaire ; les autres étaient M. Geffré, Mme Mangin-Payen, Architecte des Bâtiments de France, Mme Fabioux, directrice du Service Régional de l'Archéologie, M Vareille, adjoint au maire de Limoges, et trois chefs de service de l'APIJ, venus de Paris. Sept pour un : voilà qui signifie bien des choses.

Pendant plus d'une heure, dans un climat constructif et cordial, nous avons débattu du dossier de la cité judiciaire. Nous avons noté avec plaisir la volonté de tous pour la réalisation de cet équipement indispen-able. Reste la question du comment, c'est-à-dire de la maison Faure : toutes les hypothèses ont été ''mises sur la table'' y compris, par nos interlocuteurs, la « déconstruction ». Nous leur avons remis un mémorandum :

« L'association Renaissance du Vieux Limoges (RVL), fondée en 1973, agit pour la défense et la promotion du patrimoine limougeaud dans toutes ses composantes ; elle rassemble à ce jour plus de 210 citoyens. Elle est reconnue de tous sur Limoges et même au-delà. L'association souhaite inscrire toutes ses actions dans une démarche participative et constructive, à son niveau et à sa place.

Dans le cadre du projet de cité judiciaire place Winston-Churchill, RVL constate les éléments suivants :

1 / Limoges a besoin d'une cité judiciaire permettant un meilleur fonctionnement de la Justice. Il suffit pour s'en convaincre de regarder l'implantation des établissements judiciaires dans la ville, ajoutée à la réforme de la carte judiciaire, qui concentre au chef-lieu de la Haute-Vienne les tribunaux d'instance des autres villes du département.

2 / La place Winston-Churchill et la rue de la Mauvendière (qui la prolonge dans le secteur concerné) forment un ensemble homogène, constitué de façades en pierres, implantées en continuité à l'alignement de la voirie.

3 / Limoges est labellisée Ville d'Art et d'Histoire. A ce titre, elle s'est engagée, d'une part, à « faire participer la population aux projets d'aménagement urbain », et, d'autre part, à « inciter les professionnels de l'architecture, de l'urbanisme, les personnels des collectivités locales, les promoteurs, les architectes, les maitres d'ouvrage et les maîtres d'œuvre, publics et privés, à prendre en compte le patrimoine dans leurs actions quotidiennes ».

4 / Limoges est dotée d'une ZPPAUP (Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager). Celle-ci prend en compte les caractéristiques architecturales du quartier. Ce qui comprend et implique trois faits :

    4-1 / L'emprise au sol et l'alignement des constructions « devront respecter le caractère dominant du front bâti... sur une longueur de 50 mètres de part et d'autre » (prescription n° P2n1-1).

  4-2 / L'immeuble Faure est répertorié par la Ville de Limoges dans la liste des « immeubles remarquables ». Ce classement est motivé par les caractéristiques architecturales du bâtiment.

     4-3 / Le pignon côté Mauvendière est appelé, selon ce document réglementaire, à être requalifié.

RVL sollicite donc que tous ces éléments soient pris en considération dans l'élaboration du projet de cité judiciaire. L'association considère que le projet devrait présenter une signature architecturale assurant la parfaite intégration urbaine de la cité judiciaire. Le vœu de RVL est donc que la cité judiciaire de Limoges se fasse dans les meilleurs délais et qu'elle soit belle et intégrée à son quartier.

Tels sont les éléments que nous nous permettons de présenter à la réflexion des personnes appelées à prendre les décisions. Ce que nous ne sommes pas. Nous ne pouvons que formuler des vœux. Nous le faisons parce que nous aimons notre ville autant et peut-être plus que n'importe qui : c'est pour cela que nous sommes actifs pour la  défendre, la promouvoir, contribuer à l'embellir, et pour « participer aux projets d'aménagement urbain », comme le demande la labellisation Ville d'Art et d'Histoire ».

     Nous attendons maintenant les projets des architectes et la décision du jury de concours. Mais nous avons pu récemment consulter, sur Internet, l'appel à concours de maîtrise d'œuvre. Citons-en le principal extrait : « L'opération répondra à des critères de performance élevés. Sont ainsi cités, à titre indicatif et en cohérence avec la grande qualité architecturale attendue pour un palais de justice, l'insertion urbaine, la gestion de l'énergie, la maintenabilité et la facilité d'entretien, le confort visuel hygrométrique et acoustique ». La volonté d'une « insertion urbaine » est pour nous plutôt rassurante. Par contre, nous notons que les candidats ne sont nulle part informés de l'existence de l'immeuble Faure sur le terrain.  

Envisageant toutes les hypothèses, nous avons écrit au maire de Limoges :

« Monsieur le député maire,

Votre adjoint, Monsieur Vareille, m'a fait part de votre souhait que la cité judiciaire se réalise. Comme vous le savez, nous partageons, avec vous et avec tous les Limougeauds, ce désir. Mais, comme vous, nous serions bien sûr désolés d'assister à cette occasion, dans une Ville d'Art et d'Histoire, à la destruction d'un élément emblématique du patrimoine : l'immeuble Faure, inventorié dans la ZPPAUP comme ''édifice remarquable''. Une démolition, par son caractère à la fois définitif et appauvrissant, est toujours une mesure grave.

Dans ces circonstances, RVL pense que, si malheureusement la démolition était décidée, la Ville honorerait son label d'Art et d'Histoire en évitant pour ce patrimoine une disparition totale, c'est-à-dire en prenant en charge le surcoût lié à un démontage pierre à pierre de la façade, à la dépose du vitrail de Chigot et à leur conservation en vue d'une réutilisation ultérieure. Nous pensons qu'il y a tout le temps nécessaire pour ces décisions, les travaux ne devant débuter qu'en 2013.

Cette suggestion n'a de notre part comme objectif que de faciliter la réalisation d'une cité judiciaire indispensable tout en préservant le plus possible le patrimoine local et donc en conservant à la ville sa qualité de Ville d'Art et d'Histoire. Dans cet espoir, je vous prie, etc. »  

Quelle que soit la décision finale, nous aurons fait entendre nos arguments : les responsables assumeront, éventuellement, l'entière responsabilité d'avoir, en toute connaissance de cause, décidé la démolition d'un élément du patrimoine dans une ville labellisée d'Art et d'Histoire. Nous remercions néanmoins l'A.P.I.J. et la D.R.A.C. de nous avoir donné l'occasion, par cette réunion du 27 juillet, de dialoguer, proposer, être constructifs.

INCENDIE RUES JAUVION ET LANSECOT

Renaissance du Vieux Limoges déplore l'incendie survenu dans le quartier des rues Jauvion et Lansecot. L'association présente son soutien aux sinistrés et salue le travail rapide des pompiers, dans des conditions difficiles. Elle fait confiance aux autorités compétentes pour déterminer précisément l'origine de cet événement.

Mais nous souhaitons poser la question de la prévention de tels incendies dans nos quartiers anciens : la structure des immeubles les rend particulièrement vulnérables à une progression rapide des flammes : propriétés imbriquées les unes dans les autres, construction en pans de bois et torchis, greniers mal séparés les uns des autres. Il faudrait que propriétaires et locataires y soient sensibilisés et fassent donc preuve d'une vigilance accrue ; certains comportements ne semblent pas en témoigner : en 2008, nous avions signalé aux autorités compétentes (pompiers, préfet et maire) un entrepôt sauvage au rez-de-chaussée d'une maison de la rue de la Boucherie : on y voyait, à travers les vitres, des bouteilles de gaz et des bidons de solvants, dans ce quartier ! L'entrepôt a heureusement disparu, bien avant cet incendie. Mais on imagine...

 D'autre part, il faudra rebâtir bientôt les immeubles détruits ; nous avons pris dans ce cadre des premiers contacts avec la mairie. RVL veillera au respect des règles d'urbanisme et sera très vigilante pour que l'unité du quartier soit préservée.

LES « MOUFLES PASTAUD » (ENFIN) RECONSTITUES AU FOUR DES CASSEAUX

Les moufles sont, on le sait, des fours destinés à la cuisson, à 800°C, du décor sur les objets en porcelaine. Les « moufles Pastaud » sont trois de ces installations, datant du XIXe siècle, et qui se trouvaient, jusqu’au début des années 1990, dans l’usine Pastaud, rue Jules Noriac.
Lors d’une opération d’urbanisme dans le quartier, les trois moufles ont été démontés par les services municipaux, avec promesse de les remonter au four des Casseaux. En attendant, leurs éléments ont été soigneusement rangés dans un hangar.

Et le temps a coulé.

Quatorze ans !

Aujourd’hui, enfin, deux des moufles viennent d’être installés à leur destination. Nous nous en réjouissons d’autant plus que nous sommes pour quelque chose dans ce résultat : alertés par M Jean Pastaud, le donataire, qui se désolait de cette situation, nous avons posé le problème à la Mairie. Les moufles ont été recherchés et finalement retrouvés (ce qui prouverait peut-être que…) Puis il a fallu trouver une entreprise compétente pour le remontage, ce qui ne fut pas simple. Mais la Ville, animée par nos soins, est arrivé à ce résultat.
Et les deux moufles sont en place. Merci à la Ville.
Reste le troisième.
N’aurait-il pas sa place au musée Adrien-Dubouché -

COMMENT DIT-ON "RENAISSANCE DU VIEUX LIMOGES" EN HOLLANDAIS -

Nous aurons bientôt la réponse à cette question ! la revue néerlandaise ''En France" publiera en août un dossier sur Limoges en automne. Dans celui-ci, il sera question, bien sûr, de la frairie des petits ventres. Votre président, interviewé par une journaliste de cette revue, n'a pas manqué d'évoquer le rôle de RVL dans le lancement de cette fête, en 1973, puis dans son organisation, pendant 32 ans. Il a aussi détaillé les spécificités de cette manifestation. Y aura-t-il, le 3e vendredi d'octobvre 2011, à côté d'Américains lecteurs du New-York Times, des Hollandais lecteurs d'En France -

LIMOGES FUT UNE CAPITALE DE LA CHAUSSURE...

En juillet 2010, votre président s'est rendu, avec Mme Bourandy, adjointe au maire, chez un styliste en chaussures retraité ; il avait constitué, au fil des décennies, une collection d'environ 350 chaussures très diverses : des pièces uniques, parfaitement conservées ou restaurées. Citons, pour l'anecdote, celles de chinoises aux pieds bandés. Mais il y a surtout celles fabriquées à Limoges : Heyraud, Monteux, Tallet, Sylvestre-Vincent, Esdé, Sauteraud, Weston, etc. On y trouve notamment des exemplaires de celles offertes au maréchal Pétain et au général de Gaulle, lors de leurs visites dans notre ville ; des chaussures à semelles de bois, de l'Occupation, ou anti-rhume, celles de Raimu, Noiret, etc. pour des films. Il y a aussi des outils, des documents, etc. Lors de notre visite, il nous a dit souhaiter pérenniser sa collection, en la proposant gratuitement à la Ville, en vue de la fondation d'un musée. Nous réjouissant à l'avance de cette excellente création, nous avons proposé notre concours, notamment en suggérant des locaux. Il suffisait à la Ville de dire oui à ce cadeau gratuit...

Et la mairie a dit non !

Pourquoi - Nous ne le savons que de manière indirecte, car cette décision n'a même pas été signifiée de façon formelle. Aucune lettre, ni à votre président, qui s'est impliqué dans le projet, ni à M. Miniot ! Alors que la résolution a été prise « en municipalité » la dernière semaine de 2010 ou la première de 2011... Nous connaissons pourtant un motif officiel : ce projet couterait trop cher, à un moment où les pouvoirs publics manquent d'argent ! Et puis, il y a les autres raisons. C'est d'abord que trop de gens proposeraient leurs collections pour ouvrir un musée : petites voitures de pompiers, etc.- C'est ensuite la crainte qu'un tel musée ne brouille l'image de la « capitale des arts du feu » ! Chacun jugera ces arguments.

Dans le même temps, nous avons appris qu'une société de chaussures lui proposa d'acheter la collection ! Que lui restait-il comme choix, devant la tacite décision municipale - Une entreprise privée va donc acquérir ce que la Ville a rejeté !

Il y a plus. La Ville a donc dédaigné une riche collection comportant, entre autres, des chaussures à semelles de bois de l'Occupation. Or, à la page 49 du compte-rendu du conseil municipal de Limoges en date du 15 mars 2011 (disponible sur le site internet de la Mairie), on lit le texte suivant (in extenso) :

« Convention de prêt d'objets avec le musée des métiers de la chaussure de Saint-André-de-la-Marche.

Le nouveau Musée de la Résistance présentera un parcours séquencé en plusieurs thèmes. Des objets seront intégrés à la scénographie, afin d'illustrer ces différents thèmes. Le conseil municipal autorise le maire à signer une convention avec le musée des métiers de la chaussure de Saint-André-de-la-Marche en vue du prêt à la Ville, à titre gracieux, de différents objets destinés à illustrer la séquence qui sera consacrée aux difficultés rencontrées par les Français dans leur vie quotidienne, durant les années sombres.

Adopté à l'unanimité. »

Ces objets illustrant les difficultés des Français sous l'Occupation sont sans doute des chaussures à semelle de bois. La commune de Saint-André-de-la-Marche (2.650 habitants) est située à 13 kilomètres de Cholet. Limoges, ancienne capitale de la chaussure, avec ses milliers d'ouvriers, va donc, dans la foulée de son refus de la collection de M. Miniot, emprunter là-bas quelques objets.

Nos discussions avec les élus sur ce sujet ne nous ont pas convaincus. Nous pouvions nous contenter de révéler cette affaire, de dire : « développera-t-on ainsi le patrimoine d'une Ville d'Art et d'Histoire - » Nous aurions fait notre travail. Mais nous l'aurions fait négativement ; nous avons préféré être constructifs. Nous avons donc lancé, par voie de presse, l'idée d'un musée de la chaussure, en faisant appel aux autres propriétaires d'objets évocateurs. Par le choix du lieu envisagé – la chapelle de la Règle, voisine des Compagnons – nous voulions aussi rappeler que Limoges est la ville des ouvriers artistes, du goût, du savoir faire et de l'excellence. Les réactions positives à notre initiative ne se sont pas fait attendre : plusieurs ouvriers en chaussure retraités, heureux de voir leur ancien métier justement honoré, se sont fait connaître.

On nous permettra en conclusion une remarque et un souvenir historique : d'une part, que penseront les ouvriers en chaussures retraités ou leurs enfants de cette décision municipale - D'autre part, heureusement pour notre ville, il fut un temps où les municipalités accueillaient les donateurs, tels Adrien Dubouché et sa collection de porcelaine ou Périchon bey celle d'égyptologie !

 

RIONS UN PEUvue_panneau

Il y a déjà plusieurs années, la ville avait promis de mettre en place, entre la Galerie des Hospices et la nouvelle faculté de Droit, une reconstitution à l'identique des vertiges de la domus gallo-romaine dite domus à l'opus sectile. Des projets, élaborés, sont partis dans les tiroirs. Mais

Mais, près du site de la reconstitution, un panneau touristique donne des explications sur cette domuns. Il se termine par une phrase, en français
"Il a été décidé d'en présenter la réplique fidèle, à son emplacement réel..."
details du panneaumais le plus étonnant est le texte anglais ; la dernière phrase est  "a replica of one of them can now be seen..."
Ce qui ne peut se traduire que par
"une reconstitution d'une de ces villas peut actuellement être vue"
 Alors, amis touristes, cherchez bien cette reconstitution qui peut être vue actuellement, NOW...

 

TU PATERE LEGEM QUAM IPSE FECISTI

La ZPPAUP de Limoges (document d'urbanisme édicté par la Ville, rappelons-le) protège un certain nombre de murs de clôture de notre ville ; ils sont en effet considérés, à juste titre, comme éléments du paysage urbain. X'est le cas pour une propriété située près du Champ de Juillet, à l'angle des rue et impasse d'Isly.

Un promoteur a déposé, il y a presque deux ans, un permis de construire pour édifier un ensemble résidentiel de rapport au lieu et place de cette clôture. Le permis fut accordé par la Ville. Nous avons fait remarquer la contradiction, sans effet.

Sauf qu'une voisine (bravo à elle) a porté l'affaire devant le Tribunal administratif. La ville a argué d'une mauvaise rédaction de la ZPPAUP. Mais passons sur les détails de l'affaire, le jugement vient d'être rendu : le permis de construire est annulé.

Ainsi, comme le veut la maxime latine, justement passée en droit français, ''tu patere legem quam ipse fecisti", respecte la loi que tu as toi-même édicté.

LA MAISON DE LA BOUCHERIE VA BOUGER ! ENFIN !

Tout vient à point à qui sait attendre ! Depuis des mois, nous constations avec désolation que la Maison traditionnelle de la Boucherie était - disons - perfectible, sous divers aspects. Nous avions agi pour y remédier, avec nos modestes moyens. Il restait beaucoup à faire.

La Maison était de la responsabilité du Musée de l'Eveché. Celui-ci devenu Musée des Beaux Arts de Limoges, elle est passée à la charge de la Direction de l'action culturelle de la Ville. Une visite sur place a convaincu ce service de l'absolue nécessité d'agir.

Une équipe de professionnels sera prochainement chargée de nettoyer en profondeur la Maison, édifice et objets. Une étudiante, stagiaire à la Ville, va dresser l'inventaire rigoureux des collections. Le partenariat unissant la Ville de Limoges, la confrérie de Saint Aurélien et RVL sera formalisé. Enfin, d'autres mesures concrètes seront prises.

La Ville a sollicité notre concours, nous l'accordons avec la plus grande joie et nous réjhouissons de cette volonté des services municipaux de s'occuper de notre chère Maison de la Boucherie.

INQUIETUDES POUR LA MAISON FAURE

Les projets de cité judiciaire de Limoges avancent, et semblent condamner l'immeuble Faure

Verra-t-on un immeuble patrimoinial rasé dans une ville labellisée Ville d'Art et d'Histoire - Verra-t-on l'unité architectural de la place Winston-Churchill et de la rue de la Mauvendière pour édifier un "machin" moderne et à la mode - Verra-t-on tous les décideurs abandonner le patrimoine au motif qu'il faut absolument une cité judiciaire à Limoges -

Nous aussi, nous voulons une cité judiciaire à Limoges ! Nous la voulons même plus qu'eux, parce que nous la voulons belle et intégrée au patrimoine urbain !

Il est possible de faire la cité judiciaire en préservant l'immeuble Faure.

QUEL DEVENIR POUR L'IMMEUBLE FAURE -

Les projets de cité judiciaire se précisent, et nous en serions ravis, s'il n'y avait pas la question de l'immeuble Faure. Nous vous en avons déjà parlé. Or, il semblerait que les instances décisionnaires aillent dans le sens d'une démolition de cet immeuble pourtant officiellement reconnu remarquable par la Ville de Limoges elle-même ! Verra-t-on une démolition du patrimoine dans une ville qui vient d'être labellisée ville d'art et d'histoire - On peut - on doit - intégrer l'immeuble Faure à la future cité judiciaire, c'est ce que nous demandons. Où alors, que l'on construise la cité autrement, pour conserver l'immeuble, c'est une de nos propositions. Mais nous agissons pour la préservation de cet élément du patrimoine local.

NOTRE EXPO ANNUELLE

Certains d'entre vous nous ont posé la question "et la grande exposition annuelle de fin d'année à Fortunor, c'est quand -" Excellente question : nous vous devons quelques explications.

L'exposition est presque prête, notre secrétaire y ayant bien travaillé ; son thème sera "Limoges ville rebelle des origines à 1945"

Mais la banque qui nous accueille toujours si aimablement (merci à elle) a rénové son agence. La commission d'hygiène et de sécurité, en visite de fin de chantier, a alors fait observer, à juste titre, que la mezzanine, dotée d'un unique escalier d'accès, ne pouvait réglementairement pas recevoir plus de 19 visiteurs simultanément ! Or, nous sommes bien plus nombreux lors du vernissage ! D'où problème, recherche d'une solution et retard...

Retard, mais non pas annulation : l'exposition aura bien lieu, début 2011 sans doute, dès que le problème sera résolu. Avec nos excuses. Et nous vous tiendrons informés.