IMPLOSION DES TOURS GAUGUIN A LA BASTIDE

L'implosion des deux "tours Gauguin", dans la cité de la Bastide, a eu lieu le dimanche 28 novembre à 11h00 précises. Une chute impressionnante et une belle réussite ! Bravo aux artificiers.

Les deux hautes tours Gauguin - en fait deux barres - coupaient, visuellement, l'entrée de Limoges en venant de Paris. L'accès de notre ville s'en trouve donc amélioré. Mais dans d'autres quartiers de Limoges, d'autres immeubles semblables ne devraient-ils pas maintenant subir le même sort - Et, à la Bastide, reste aujourd'hui à réhabiliter l'espace libéré.

ETONNANTS A-COTES DE LA FRAIRIE

La frairie de Petits Ventres 2010 a connu d’étonnants à côtés, auxquels RVL est partie prenante. Enumérons-les :

1 / Renaissance a été sollicitée par la Direction nationale de la Poste pour créer un timbre consacré à la frairie ; il devrait sortir en juin 2011. Nous avons commencé à fournir la documentation demandée.

2 / Un article du Point évoquait, il y a quelques semaines à peine, la frairie et le rôle de RVL dans son lancement.Dialogue

3 / notre association a ensuite été contactée par une journaliste du New-York Times, Mme Maia de la Baume, chargée de « couvrir l’événement » pour ce journal. Nous lui avons bien volontiers apportée toute notre aide, lui facilitant les contacts et interviews, fournissant les explications souhaitées, faisant visiter les lieux. Si l’article paru contient une erreur (la chapelle est dédiée à saint Aurélien et non à Notre Dame des Petits-Ventres) il a été très satisfaisant. Il figure en ligne sur le site du journal.

4 / Le lien entre le site du New-York Times et notre site a suscité une nette augmentation de la fréquentation quotidienne de notre site.

5 / Enfin, un professeur de l’université de New-York a écrit à notre
président, suite à l’article du journal américain. Il assure un cours sur les événements actuels issus de l’histoire, notamment histoire médiéval. Souhaitant parler à ses étudiants de la frairie, il sollicitait notre concours. Il est évident que nous lui apportons.

REUSSITE DE LA PREMIERE JOURNEE DES ASSOCIATIONS DE DEFENSE DU PATRIMOINE DE LA HAUTE VIENNE

Comment faire en un mot le bilan de la première journée des associations de défense du patrimoine de la Haute-Vienne - Réussite - Succès - Plus encore. Car notre initiative a reçu un accueil très favorable de la part des associations locales : 15 avaient répondu à notre appel ; l'échantillon était varié, du groupe folklorique au collectif de défense contre l'implantation d'éoliennes en passant par l'association de promotion d'un site historique. Le public quant à lui, invité à venir visiter les divers stands, a été, il faut le reconnaître, réduit le matin, mais nettement plus important l'après-midi ; discussions, achats divers et adhésions ont marqué son intérêt. Une représentante de la Fédération Patrimoine Environnement (ex FNASSEM), venue spécialement de Paris, témoignait de l'importance que cette instance nationale accorde à notre démarche.

 Une autre journée, semblable à celle-ci, est prévue pour l'an prochain ; mais, pour cette occasion, il faudra trouver un site d'une meilleure qualité que la Maison du Temps Libre, d'une architecture simplement fonctionnelle et implantée au sein d'un parking anarchique

Quant aux échanges entre associations, ils ont été très fructueux ; dans l'après-midi, une rencontre entre les présidents a permis de prendre plusieurs décisions importantes : comme nous l'espérions, l'idée d'un regroupement est actée ; un groupe de travail a été constitué, entre toutes les associations présentes, pour préparer les statuts d'une fédération ou d'un collectif des associations de défense du patrimoine de la Haute-Vienne. Dans un an, lors de la deuxième ''journée'', l'instance définitive sera officialisée. Elle permettra de favoriser, multiplier, les échanges entre associations de les appuyer si nécessaire, le tout dans un esprit strictement égalitaire.

CONGRES DE L'ANPVA A DOLE

 Au début octobre, votre président à participé au congrès annuel de l'Association Nationale pour la Protection des Villes d'Art (ANPVA), à Dole (Jura). Le vendredi avait lieu la partie colloque, dont le thème était la réutilisation des édifices désaffectés : églises, casernes, gares, usines, etc. Plusieurs intervenants ont présenté des réalisations concrètes, souvent exemplaires de ce qu'il faut faire, parfois à éviter d'imiter. Le samedi matin était consacré à l'assemblée générale de l'association : RVL fut à l'occasion cité en exemple ! L'après midi, les participants découvraient Dole, dont la collégiale, les vieux quartiers, la médiathèque, mais aussi la chapelle Saint-Jérôme ; cette dernière est devenue l'Auditorium Karl-Riepp ; une chapelle réutilisée : votre président pensait... à Gay-Lussac !

Le dimanche, les congressistes devenaient excursionnistes pour visiter les sources du Lison, premier site protégé, en 1901, grâce à l'action de la SPPEF (Société pour la Protection des Paysages et de l'Esthétique de la France) alors nouvellement créée (elle est l'association sœur de l'ANPVA). Puis c'était la visite des salines de Salins-les-Bains et d'Arc-et-Senans, inscrites au patrimoine de l'Unesco.

Mais cet intéressant congrès fut aussi l'occasion de nouer des contacts et d'échanger des expériences.

RAPETASSAGES RUE DU PONT SAINT ETIENNE

  Dans notre dernier Bulletin de liaison, notre consoeur
Mme G.Pradeau a évoqué les "rapetasseurs de souliers'' du XVe siècle à Limoges. Il faut croire qu'ils ont des successeurs !

  Chacun sait que la rue du Pont-Saint-Etienne est en forte pente ; les véhicules qui l'empruntent, accélérant ou démarrant, arrachent les gazettes à porcelaine dont est constituée la chaussée. Celle-ci est alors "rapetassée" avec du ciment blanc du plus hideux effet !

RapetassageQuestions : ne faudrait-il pas prendre des mesures plus énergiques que de traiter les seuls effets - Autrement dit, une rue à la fois en forte pente et touristique doit-elle rester ouverte à la circulation automobile - Connaissant les inconvénients avérés de cette circulation, y a-t-il un intérêt général qui oblige son maintien - Aucun garage ne s'ouvre sur cette voie.

Un rapetassage parmi tant d’autres


SUPERBEPortail Saint-Jean

  La rénovation du portail Saint-Jean de la cathédrale est terminée. Les échafaudages retirés, une pure merveille est apparue.. La crasse liée à des décennies de pollution disparue, la pierre blonde reparait dans sa beauté. La dentelle de pierre du portail est remise en valeur. A voir absolument !
Félicitations aux ouvriers qui ont réalisé cette rénovation.

  Et maintenant, il reste à continuer le travail, en rénovant la nef et le clocher... et à mettre en valeur, comme promis, les vestiges du baptistère paléochrètie

Le portail Saint-Jean restauré.

n.

UN LIVRE SUR LES BOUCHERS

Un étudiant de Master d'histoire, M. Grégory Parvaud, vient de publier un livre sur les bouchers de Limoges au moyen âge. L'étude, écrite avant la parution du livre de M. Levet, est donc publiée après, ce qui peut créer des confusions dans l'esprit du lecteur. La bibliographe comprorte de trop nombreuses références à des ouvrages anciens, des XIXe et début XXe siècle notamment. Enfin, certaines assertions du jeune auteur nous incitent à recommander au lecteur éventuel de faire preuve d'esprit critique.

DES TRAVAUX CET ETE RUE DE LA BOUCHERIE -

La Ville de Limoges a entrepris – ce qui est une bonne chose – de remplacer les conduites d’eau en plomb. C’est en cours boulevard Louis Blanc, où l’occasion sera mise à profit pour refaire complètement la chaussée.

Mais nous avons appris que ce remplacement des conduites serait envisagé pour cet été dans la rue de la Boucherie. Nous avons alerté les élus lors du dernier comité de quartier du centre-ville et contacté la direction des eaux à la mairie. Et nous avons bien eu confirmation que cette hypothèse était sérieusement prise en considération.

Dans la rue de la Boucherie, rue touristique de Limoges, en pleine période touristique, alors que le petit train touristique passe plusieurs fois par jour dans cette rue ! Sans parler des terrasses des bars et restaurants de la rue, condamnées en pleine période estivale !

Les services de la Ville nous ont assuré qu’éventuellement, le planning prévisionnel pourrait être revu. Il faut que cette mesure de simple bon sens soit prise !

Et pourquoi ne pas profiter de ce chantier pour refaire le sol de la rue, supprimer les trottoirs inutiles, rétablir le ruisseau central et rendre enfin cette voie digne des touristes qui la parcourent.

ALBERT  GAUSSE  EST  MORT. 
UN  PILIER  DE  RVL  A  DISPARU.

 

Depuis de nombreuses années, Albert Gausse était devenu l'incontestable cheville ouvrière de l'association. Cet ancien de Legrand, dont il parlait souvent, partageait sa retraite, combien active, entre sa famille, les Amitiés Généalogiques du Limousin et Renaissance. On ne sait trop quels qualificatifs employer pour le décrire, tant il avait de qualités : dynamisme, compétence, souci de l'excellence, dévouement, combativité...

Homme de caractère, ses avis était écoutés, appréciés. Il avait la rudesse de l'homme sur lequel on pouvait toujours compter. Au sein du conseil d'administration, il avait une place toute spéciale. C'est bien pour cela que, il y a trois ans, nous l'avions honoré du titre de vice-président, renouvelé à la dernière assemblée générale. C'était la reconnaissance évidemment indispensable de son poids parmi nous. Et Albert Gausse était aussi un homme dévoué. Il s'investissait pleinement dans ce qu'il faisait, recherchant toujours l'excellence : c'est lui qui assurait la mise en page de nos Bulletins de liaison ; c'est à lui que RVL doit la qualité de présentation qu'ils ont atteint. C'est lui aussi qui dirigeait, animait la mise en place de nos expositions, à Fortunor et à la Foire Exposition. Ses compétences d'électricien, ses dons de bricoleurs et, à nouveau, son souci de l'excellence étaient alors autant d'atouts précieux. Autre aspect de son rôle multiple dans notre association, rappelons qu'un bulletin spécial retraça son étude sur les inquisiteurs de Limoges.

Il y a quelques mois à peine, le mal le saisit et ce battant a arrêté la lutte. Il nous a quitté le 10 mars au matin. Pour nous, oui, c'est un pilier de RVL qui disparaît. Notre mission est néanmoins de continuer la tâche. A sa famille, à ceux qui l'ont connu et apprécié, aux AGL, RVL présente ses très sincères et très émues condoléances.

IMMEUBLE FAURE : UN ESPOIR RAISONNABLE

  La rencontre du 10 février 2010 à la préfecture semble avoir été positive. M. Jean, secrétaire général de la préfecture, et M. Geffré, Directeur régional des Affaires culturelles, on été à notre écoute. Un déplacement sur le site de la future cité judiciaire a été effectué. M. Jean a remercié RVL d'avoir « sensibilisé à l'aspect patrimonial du dossier » les instances décisionnaires. Le projet est en cours d'étude à l'APIJ (Agence publique pour l'Immobilier Judiciaire) et prendra encore plusieurs mois avant que les plans soient arrêtés. Il faut donc attendre mais nous avons maintenant un espoir raisonnable de voir la maison Faure préservée. 

POUR UNE RENCONTRE DES ASSOCIATIONS DE DEFENSE DU PATRIMOINE DE LA HAUTE VIENNE

  Au cours de l'assemblée générale 2010, notre président a lancé un appel à une rencontre en 2010 de toutes les associations de défense du patrimoine de la Haute-Vienne et même, si possible, du Limousin.

  Cette journée permettre de se connaître entre amoureux du patrimoine, d'échanger expériences et préoccupations, et, pourquoi pas, à terme, de se fédérer pour être toujours plus efficace.

IMMEUBLE FAURE ET CITE JUDICIAIRE

Place Winston-Churchill, une cité judiciaire doit être édifiée sur le terrain voisin de la prison. Qu'on y construise n'est pas une mauvaise chose, au contraire ! Mais,en septembre 2009, un riverain nous a alerté : un « expert » visitant le terrain, plans en main, fut interrogé par des voisins étonnés ; il aurait dit que la maison du XIXe siècle qui s'y trouve, connue sous le nom de maison Faure (d'après l'industriel qui y habitait), devait être rasée.

Cet immeuble est actuellement utilisé par des services judiciaires. Il ne menace nullement ruine, est construit en pierres de taille et présente de réelles qualités, étant notamment orné d'un grand vitrail de Chigot. D'ailleurs, il est classé par la Ville comme ''édifice remarquable'' (les immeubles considérés par la ZPPAUP et le PLU de Limoges comme remarquables, bénéficient d'une certaine protection : l'article 11-1 de ces documents énonce un principe – interdiction de démolition – et une exception : la démolition sera possible si l'édifice est en mauvais état et/ou si le projet de substitution est « particulièrement valorisant »...).

Nous avons écrit à l'APIJ (Agence Publique pour l'Immobilier Judiciaire, dépendant du ministère de la Justice), à trois reprises, à plusieurs mois d'intervalle, deux fois par courrier, une fois par mail sur le site de cette institution. Nous avons finalement reçu une réponse, datée du 28 décembre 2009 :

 « J'ai pris connaissance avec attention de vos différents courriers au sujet de l'intérêt que votre association porte au bâtiment dit Immeuble Faure, situé rue de la Mauvendière à Limoges. L'Agence Publique pour l'Immobilier Judiciaire a en effet été mandatée par le Ministère pour la réalisation d'études préalables en vue de la construction d'un nouveau palais de justice à Limoges sur le site abritant cet immeuble. A ce jour, les études préalables que conduisent mes services ne sont pas suffisamment avancées pour qu'une orientation soit prise quant à l'aménagement de la parcelle affectée pour l'opération. Dans ce contexte, je ne suis pas en mesure de vous indiquer le devenir de l'Immeuble Faure, et si ce dernier peut avoir vocation à être intégré au projet. A ce jour, je ne peux que vous assurer que c'est avec vigilance que cette question sera examinée. Je vous prie etc. »

 Nous avons transmis ce courrier pour information au maire de Limoges et avons sollicité un rendez-vous au secrétaire général de la préfecture. Mais, avant que celui-ci soit effectif, nous avons appris par la presse locale que le projet était plus avancé que ce que la lettre laissait entendre, et qu'une réunion décisive était prévue pour le 26 janvier. Il fut donc décidé de faire connaître devant les médias nos observations sur ce dossier.

 Nous venons d'être conviés à une réunion à la préfecture le 10 février. Nous vous tiendrons au courant, et n'oublions pas qu'avec la labellisation Ville d'Art et d'Histoire, le patrimoine doit être mis au cœur des préoccupations des décideurs.